BASIL ALKAZZI-
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BY DONALD KUSPIT

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Encore et encore dans l’art le plus récent de Basil Alkazzi, nous découvrons la même idée, dans une cascade d’images abstraites : la notion de rêve répétée comme une grande obsession. Ainsi, nous passons de « A Dream Moment »[Un moment de rêve](1993/94) par « A Bridge of Dreams »[Un Pont de Rêves](1996) pour arriver à « A Sea of Dreams »[Une Mer de Rêves](1997). Il s’attache à un genre particulier de rêve, comme cela est démontré dans la Mer de Rêves(1997). Dans toutes ces œuvres – et ce sont des œuvres qui sont liées- existe selon différentes et nombreuses variations, chaque nuance du concept originel du Rêve Spirituel. La question qui se pose, bien entendu, est de savoir ce que signifie « un Rêve Spirituel ». Si un rêve est l’accomplissement imaginaire d’un souhait autrement réprimé, alors la question est de savoir quel souhait est réalisé quand on rêve d’ « esprit » . Qu’est-ce donc exactement que l’ « esprit » ?

Une grande partie de l’œuvre de Basil Alkazzi, essentiellement des paysages de nuit, a une structure similaire. Un certain nombre d’éléments ressemblant à des amibes sont disposés – souvent de façon symétrique, parfois selon le jeu du hasard- sur un fond lumineux de couleur atmosphérique, généralement du violet ou de l’indigo. Cette surface royale est souvent sur le point de s’assombrir. Mais quelle que soit son opacité, elle ne perd jamais sa lueur intérieure- son intensité intérieure. Les éléments rudimentaires de la vie organique ont tendance à exister par rapport à une certaine forme géométrique, généralement un cercle, parfois un carré , et parfois les deux superposés. Tout comme le mobilisateur immobile de la philosophie ancienne, cette éternelle géométrie est magnifiquement statique et centrée par contraste aux formes protoplasmiques animées. Toutes ces silhouettes tout à fait de base semblent flotter sur le sol sensible comme des corps cosmiques. Suspendus dans l’espace infini ils sont tout sauf sans poids, et semblent vivants surnaturellement, comme l’aura qui les entoure le suggère. .C’est comme s’ils étaient imbus d’une sorte d’énergie mystérieuse, les rendant bizarrement iridescents. En bref, la surface des images de Basil Alkazzi est comme un champ de force invisible qui magnétise toute forme existant en lui, jusqu’à ce qu’elles paraissent étrangement sublimes.

« Un moment de rêve » est un exemple décisif. Un immense carré noir – lié à celui de Malevich- est suspendu dans la moitié basse d’un champ pourpre foncé. Au centre du carré se trouve une lune en éclipse, entourée d’une lueur rose. En correspondance avec elle, dans l’espace au-delà et au-dessus du carré, se trouve une pleine lune blanche également entourée d’une lueur rose. Des formes se détachant en éclats, des axes rouges et blancs s’étalant de toute leur longueur, pénètrent dans le carré noir et se déplacent vers la lune en éclipse. Des formes similaires montent de la zone autour de la pleine lune. On a le sentiment d’une danse de la vie dans une ère spatiale nocturne : des éclats de vie primordiale sont suspendus dans un cosmos. L’opposition entre la pleine lune et la lune en éclipse semble engendrer l’ambiance tendue, ambivalente de la surface. Sombre, avec un pressentiment de l’inconnu, c’est un sol qui est suffisamment riche pour entretenir la vie élémentaire. Les opposés ne sont pas réconciliés dans les abstractions de Basil Alkazzi, mais convergent dans un paradoxe qui les transcende tous les deux.

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Les images de Basil Alkazzi sont cosmiques par leur apport, iconiques par leur caractère, et profondément sensuelles. Elles donnent un rendu de l’interaction universelle des formes géométriques et organiques, mises à égalité jusqu’à la plus concise et minimaliste des clartés . Aussi petites et intimes soient-elles, il y a une grandeur intérieure dans les images de Basil Alkazzi, qui devient apparente quand il les relie dans une œuvre étendue - explicitement cosmique. En même temps, chaque image est scellée hermétiquement, comme pour préserver et protéger quelque chose de précieux et hautement périssable de la contamination et de la pollution. Je souhaite laisser entendre que ce qui est préservé et protégé est un sens fugitif de la vie – la forme de force de vie en forme d’amibe le symbolise – et que ce qui paraît être une image cosmique est en réalité une carte émotionnelle. Basil Alkazzi symbolise l’espace intérieur – pas l’espace extérieur – et dramatise le processus subtil de la lutte émotionnelle entre la vie psychique et la mort qui s’y produit. Surtout, il laisse entendre la difficulté qu’il y a à maintenir cette vie psychique face aux forces toutes aussi puissantes de la mort psychique. Le processus est décrit par la démonstration de ma commensurabilité et l’incommensurabilité simultanée des formes géométriques cristallines et des formes organiques symbolisant la vie. Il montre leur interaction, même leur enchevêtrement. Comme tous les mystiques, il est conscient de la continuité intérieure du processus entre des sentiments apparemment discontinus, surtout les plus profonds – ceux de vie psychique et de mort psychique.

Ainsi, dans les deux versions de « A Fragrance of Dreams »[Un Parfum de Rêves], nous voyons des pleines lunes et des angles droits – chacun enkysté dans un aura violet pâle – systématiquement arrangés sur une grille indigo et violet foncé. Le centre de chaque pleine lune est à l’intersection de l’une des lignes horizontales et verticales qui forment la grille, qui est un modèle uniforme de carrés et de rectangles modulaires. Chaque angle droit marque également une intersection. Ce qui est particulièrement significatif est que l’angle droit est fermé par un aura en courbe qui pourrait être une lueur reflétée d’une des lunes, laissant entendre que la lueur reflétée et l’angle abrupt sont connectés vers l’intérieur. Est-ce que les éléments de force de vie en forme de serpentin qui envahissent le champs de nuit vont catalyser leur fusion, de façon à devenir indifférenciables et interchangeables ? En effet, ils semblent être les pôles d’un processus réversible de métamorphose. L’image de Basil Alkazzi oscille entre les opposés géométriques que sont la courbe et l’angle, et les éléments de force de vie en forme de serpentin laissent apparaître l’énergie qui entraîne leur interaction, ainsi que le sentiment de vie qu’elle engendre. D’une certaine manière, « un Parfum de Rêves », comme beaucoup d’autres de ses œuvres, est une allégorie transcendantale de la relation entre Eros et Thanatos. Il s’agit en même temps d’un conflit et d’un mariage. Quelque chose de nouveau et des questions vitales issues de leur relation, suggérant que, malgré toutes leurs différences, ils sont suffisamment intimes pour être radicalement créatifs.

En effet, la série « Transfiguration » de Basil Alkazzi semble montrer la génération spontanée de vie à partir du mélange des formes. Les plus hauts royaumes d’une galaxie de lunes primitives et le royaume des angles dynamiques répartis sur un champ commun. En leur centre, un jet de lumière de force de vie apparaît, comme une plante qui pousse miraculeusement dans ce qui semble être de la terre noire et déserte. Quelque chose de similaire se produit dans la série « Dream Formation »[Formation du Rêve], où des groupes de lignes de force de vie colorées et organiques et des groupes de pleines lunes semblent être placés comme des forces en opposition ; cependant, lentement mais sûrement, ils s’enchevêtrent, et entre eux, quelque chose de nouveau –les rudiments d’une structure - apparaît, comme un mirage bienvenu. Dans les deux séries « A Sea of Spirit Dreams »[Une Mer de Rêves de l’Esprit ] et « A Sea of Dreams »[Une Mer de Rêves], un cercle géométrique et une ligne gestuelle se combine de façon inattendue pour former un nouvel être étrange. Déposé sur une merveilleuse mer mauve, c’est le luxe ultime de l’Esprit.

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L’art de Basil Alkazzi, donc, est un art sacré, spirituel, car il réunit des images de géométrie sacrée et de vie sacrée. L’abstraction est la meilleure façon d’évoquer le sens du sacré, ne serait-ce que parce qu’il élimine l’apparence du monde quotidien. Peut-être que Basil Alkazzi n’est nulle part aussi clairement sacré et purement abstrait que dans le magnifique « Ascending Angel »[L’Ange en Ascension] : des flux lyriques, agrémentés d’or, de violet et de pourpre, transmettan l’extase du vol transcendantal. L’extase transcendantale est le sujet ultime de Basil Alkazzi, et il la transmet de façon convaincante à travers sa couleur royale et sa géométrie. La terre est laissée de coté, et un nouveau royaume de couleurs lumineuses apparaît. Si le royaume terrestre est symbolisé par la barre lourde et sombre qui forme le bas du tableau, ainsi que par la lune rouge foncée sensuelle dans sa moitié inférieure, alors, la pureté du ciel est résumée par la lune d’or clair dans sa moitié supérieure. Le passage du noir à la lumière de la « Blossoming Moon in Skyscape »[La Lune Resplendissante dans un Paysage de Ciel] est un autre rendu trompeusement simple du mouvement allant de la mort vivante à l’éveil et la pureté spirituelle. Mais le processus est réversible – la lune va de nouveau devenir sombre. Comme la mer, le flux et le reflux.

Pour revenir à la question par laquelle j’ai commencé cet essai, quel souhait est réalisé dans un rêve Spirituel ? Le souhait d’une vie intérieure – le souhait de se sentir vivant à l’intérieur, pas seulement d’avoir l’air vivant. Rêver de l’Esprit intangible – le rendre tangible dans un rêve – revient à réaliser ce que Kandinsky a appelé « la nécessité intérieure » Il s’agit de l’expérimenter comme une émanation extatique ou, plus particulièrement un éclat spontané de lumière apparemment vivante – la forme de force de vie en forme d’amibe de Basil Alkazzi – qui se diffuse à travers son être. Sa série « Emanation » développe ce thème explicitement : c’est la lumière qui s’enfonce à travers la surface, se diffusant et brillant à travers toutes ses formes, qu’elles soient géométriques ou organiques. La surface devient progressivement plus sombre, mais la lumière brille plus intensément. La lumière intérieure ne peut jamais s’éteindre – tel est le message du rêve Spirituel de Basil Alkazzi.

Annexe sous la forme d’un détour psychologique sur la place de l’art de Basil Alkazzi dans l’art de ce siècle. En arrivant à la conclusion, il est nécessaire de se demander quel but de l’art a été poursuivi dans cette œuvre. Ce siècle a été à juste titre célébré comme celui de l’innovation formelle – un siècle qui a étendu les possibilité de faire de l’art, jusqu’au point où un art fabriqué avec tout type de matériau et de toutes les manières possibles devienne acceptable. En même temps, l’art a été remis en question durant ce siècle, à tel point qu’on ne sait plus ce que c’est. De nombreux artistes eux-mêmes ont excellé dans cette auto-remise en question destructrice, qui passe parfois pour de l’esprit ironique, parfois pour une attaque culottée contre le spectateur. L’art soi-disant conceptuel, qui fait la séparation entre l’idée de l’art et faire de l’art, est la plus sérieuse manifestation de ce jeu épistémologique. Mais tout cela a à voir avec la vie à l’intérieur de la serre tempétueuse de l’art, pas avec l’utilisation humaine de l’art dans la vie qui vient après. Là, une question se dessine clairement : qu’a fait l’art pour l’humanité ?

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En posant cette question, je suis conscient de ce que la science et la technologie ont fait pour l’humanité. Une édition spéciale de Newsweek décrit « the Power of Invention »[Le Pouvoir de l’Invention], et plus particulièrement : « Comment une explosion de découvertes ont changé nos vies au 20e siècle ».Comment est-ce que l’art du 20e siècle a amélioré nos vies ? C’est la question qui s’est introduite de façon subliminale dans ma discussion de l'art de Basil Alkazzi, qui offre une réponse – une réponse qui place cet art dans ce qui est pour moi la plus grande tradition de l’art du 20e siècle. Son art, comme celui de Kandinsky et Rothko, maintient en vie un sentiment de spiritualité dans un siècle qui, quelle que soit sa gloire matérielle, a été une faillite spirituelle, avec des conséquences émotionnelles dévastatrices pour ses habitants. Comme leur art, l’art de Basil Alkazzi se préoccupe de ce que Kandinsky dans « Concerning The Spiritual Art » [ Concernant l’Art Spirituel ] a appelé : « la très importante étincelle de la vie intérieure » - dans le monde moderne : « seulement une étincelle ». C’est implicite dans les « significations intérieures » ou « les vibrations spirituelle » de couleurs, qui semble avoir une vie autonome. Comme l’art subtil des couleurs de Kandinsky et de Rothko, celui de Basil Alkazzi « tente d’éveiller les émotions les plus subtiles, même si elles n’ont pas encore de nom, plutôt que celles qui surgissent dans la vie quotidienne – des émotions qui étincellent avec, ou semblent une source de, vie intérieure.

Nourrir et soutenir un sens de la spiritualité signifie se garder vivant vers l’intérieur – se sentir important à l’intérieur, et connaître un but intérieur – dans un monde qui, malgré tous ses triomphes scientifiques et technologiques, a cependant bêtement fait la promotion d’un sens de mort intérieure et, avec ce sens, l’inexistence d’une signification et d’un but dans la vie humaine. Je pense que ce sens de mort psychique est, à un niveau extravagant d’intellectualisation, suffisamment absolu et complet pour renier le soi qui mène toutes ces expériences, qui conçoit toutes ces théories et fait ces inventions. Je pense aussi que la mort psychique est une conséquence inévitable de l’effondrement des mythes transcendantaux – mythes qui impliquent une plus grande prise de conscience et une plus profonde expérience de la vie que celles que l’on trouve dans la conscience quotidienne et l’expérience plus profonde. Ces mythes ont été démolis sous forme de langage, ce qui signifie qu’on passe à coté de leur but. La culture populaire masque ce sentiment inconscient de mort psychique par une apparence extérieure de pseudo-vitalité – en créant l’illusion d’une énergie inépuisable, qui est censée être capable de nous sauver de nos soi sans esprit. Mais il est devenu de plus en plus clair que, aussi envahissant et persuasif que ce soit – même si cela a marqué profondément la conscience collective – c’est un échec spirituel. En effet, cela rend ridicule l’aspiration spirituelle, parce que cela ne l’égale pas.

Je pense que l’art de Basil Alkazzi parle de toutes ces questions. Il rejète l’imagerie de la culture populaire, transmet un sens de la vie privée, diffuse un effet sensuel avec une structure intellectuelle, et a un apport transcendantal . Dans tout cela – et en apparence – l’art de Basil Alkazzi semble être informé des idées de Rudolph Steiner, même si ses ambiances nuancées ressemblent beaucoup à celles des tableaux de Rothko, et ses tensions subtiles ressemblent à celles des peintures géométriques de Kandinsky. L’intérêt ultime de Steiner était dans le corps astral qui brillait à travers le corps physique. C’est ce corps astral que Basil Alkazzi rend très bien, sous une forme aussi dématérialisée que possible. Tous les détails de son art - ses silhouettes organiques et géométriques ainsi que le sol sur lequel elles s’insèrent – sont envahis par ce qu’on peut appeler un effet astral. J’ai utilisé un terme conventionnel « lumière intérieure » pour le décrire, mais cela réifie ce que Jorge Luis Borges, dans son récit du personnage visionnaire de la pensée de Steiner, appelle « l’énergie irradiante ». C’est manifeste dans « les objets d’énergie ». Cette énergie, connue seulement par ses étincelles et son brillant, est évidente dans les objets d’énergie de Basil Alkazzi, qu’ils soient géométriques ou organiques. Garder vivant ce sens d’énergie Spirituelle qui donne la vie, tel que l’art visionnaire de Basil Alkazzi le fait, n’est pas une moindre affaire. C’est un accomplissement humain, car notre siècle considère la matière et l’énergie comme étant interchangeables, comme si les êtres humains à leur niveau le plus vital, n’étaient pas entraînés par l’énergie Spirituelle. Traduit et tapé par Diane Bourély-Médecin.

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DONALD KUSPIT

Donald Kuspit est l’un des plus éminents critiques d’art des Etats-Unis. Vainqueur du prestigieux « Frank Jewett Mather Award for Distinction in Art Criticism » [ Prix Frank Jewett Mather pour la Distinction dans la Critique d’Art] (1983), remis par la « College Art Association », le professeur Kuspit est un rédacteur qui contribue aux magazines : Artforum, Sculpture, et New Art Examiner, le rédacteur de Art Criticism, et il appartient au Comité Consultatif de la Centennial Review. Il possède des doctorats en Philosophie ( Michigan University), ainsi que des diplômes de Columbia University, de Yale University et Pennsylvania State University. Il a également suivi le cours de l’Institut Psychanalytique du New York University Medical Center.

Il a reçu des doctorats honoraires en Fine Arts du Davidson College(1993) et de San Franscisco Institute of Art (1996). En 1997, l’Association Nationale des Ecoles d’Art et de Design lui a remis une Citation pour Eminents Services rendus aux Arts Visuels. En 1998, il recevra le titre de Docteur Honoraire en lettres de Illinois University à Champaign-Urbana. Il est Professeur d’Histoire de l’Art et de Philosophie à State University of New York à Stony Brook, et Professeur Général auprès de A.D. White à Cornell University. Il a reçu des bourses de la part de la Fondation Ford, la Commission Fulbright, la Fondation Nationale des Sciences Humaines, la Fondation Nationale pour les Arts, la fondation Guggenheim, et le Conseil Culturel Asiatique, parmi d’autres organisations.

Il a écrit de nombreux articles, des revues d’expositions, et des essais pour catalogues. Ses livres les plus récents sont : « The Cult of the Avant-Garde Artist »[Le Culte de l’Artiste d’Avant-Garde] (New York, Cambridge University Press, 1993 ; également en Allemand, Klagenfurt, Ritter Verlag 1995 ; et Italien, Nike Press, 1997) « The Dialectic of Decadence » [ la Dialectique de la Décadence] (New York , Stux Press,1993), « The New Subjectivism : Art in the 1980’s »[ le Nouveau Subjectivisme : l’Art dans les années 80] ( Ann Arbor, UMI Research Press, 1998 ; réédité à New York, Da Capo Press, 1993), « The Photography of Albert Renger-Patzsch » [la Photographie d’Albert Renger- Patzsch] (New York, Aperture,1993), «Signs of Psyche in Modern and Postmodern Art » [Les Signes de la Psyché dans l’Art Moderne et Postmoderne], (New York, Cambridge University Press, 1994), « Primordial Presences : The Sculpture of Karel Appel » [Présences primordiales : la Sculpture de Karel Appel], (New York, Abrams, 1994), « Health and Happiness in Twentieth Century Avant-Garde Art » [la Santé et le Bonheur dans l’Art d’Avant-Garde du Vingtième Siècle],( avec Lynn Gamwell ; Ithaca, Cornell University Press, 1996), « Idiosyncratic Identities : Artists at the End of the Avant-Garde » [Identités Idiosyncrasique : Artistes à la Fin de l’Avant-Garde], (New York, Cambridge University Press , 1996) et « Chihuly » (New York, Abrams, 1997). Il a également écrit « Clement Greenberg, Critique d’Art ; Leon Golub : Existencialiste/Peintre Activiste ; Eric Fischl ; Louise Bourgeois ; Alex Katz : Peintures de nuit » et « « The Critic Is Artist : the intentionality of Art »[ Le Critique est Artiste : l’Intentionnalité de l’Art]. Il est le rédacteur d’une série sur la Critique d’Art Américaine pour Cambridge University Press.